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#26 2010-11-10 01:32:03

Drakthar Zakath
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Posts: 18

Re: Inspiration lovecraftienne implicite

Sanctuaire est une mini série Bande-dessinée en trois volumes parue aux Editions Humanoïdes Associés.
Dessins de Xavier Dorison, scénario de Christophe Bec

Tome 1: USS Nebraska
Tome 2: Le Puits des Abîmes
Tome 3: Môth


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Berlin mai 1945: Un groupe de soldats soviétiques s'empare d'une sorte d'une statue sumérienne assez sinistre dans les tréfonds d'un bâtiment officiel allemand...
Octobre 1957: un sous marin soviétique en Méditerranée orientale... le capitaine u sous-marin signifie à l'officier politique qu'il veut mettre un terme à la mission... que l'équipage meurt de peur suite à ce qui est arrivé à plusieurs membre d'équipage. L'officier politique refuse tout net, exhibant une photo de la statue sumérienne, et clamant qu'ils sont au bord d'un découverte qui donnera la supériorité à l'URSS... Le Capitaine du sous-marin laisse alors, en désespoir de cause, exploser une grenade sur le pont de commandement...
2029: Un sous-marin nucléaire américain en mission dévie bizarrement de sa trajectoire et repère un écho radar bizarre... qui les mêmes dans une fosse, par un étroit passage, au reste d'un vieux sous-marin soviétique... et à autre chose...

Si l'on ne retrouve de référence explicite à l'oeuvre de Lovecraft, je trouve que le scénario, l'ambiance, le ton de cette BD est vraiment très Lovecraftien... L'histoire joue sur la psychologie des personnages, leur cauchemars, leurs traumas...
J'aurais adoré voir cette histoire adaptée an roman...

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#27 2011-08-18 20:18:00

Pickman
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Re: Inspiration lovecraftienne implicite

KADATH wrote:

N’ayant pas lu ces deux albums, quelqu’un peut-il m’en dire plus sur ce côté soi-disant « lovecraftien »….

Ne les ayant pas lu non plus, je ne pourrais t'éclairer sur ce point.
Et puis, il faut voir ce que les auteurs (ou plus souvent les éditeurs) entendent au juste par "lovecraftien", un adjectif qui est devenu un peu passe-partout tout comme "dickien" pour Philip K. Dick, "kafkaïen" pour Kafka, "orwellien" pour Orwell, etc... Lovecraft n'est évidemment pas le seul auteur a s'être intéressé à la nécromancie...

En tout cas, en allant jeter un coup d'oeil sur le site de BDthèque (à ne pas confondre avec Bédéthèque/BDgest !), aucun des 7 avis postés ne fait d'allusion à Lovecraft. Le site a d'ailleurs une rubrique Lovecraft où sont répertoriées les adaptations mais aussi les BD inspirées de son univers. Necromancy ne s'y trouve pas en tout cas.

Mais ce dyptique a l'air intéressant et les planches sont de belle facture.

De plus, Fabien Nury le scénariste m'a laissé une forte impression avec Je suis légion, excellent thriller qui mêle espionnage et fantastique en 3 tomes se déroulant à l'époque de la montée du nazisme et où il est question de "vampires psychiques" manipulants l'Histoire.

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#28 2011-09-08 14:29:26

Pickman
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Re: Inspiration lovecraftienne implicite

Je le note donc...
En tout cas, j'aime beaucoup le graphisme et la planche que tu as mise.

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#29 2011-11-24 01:20:51

Pickman
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Re: Inspiration lovecraftienne implicite

On m'avait beaucoup vanté Sanctuaire. Je viens de lire l'intégrale sorti en coffret.

J'ai passé un bon moment (contrairement aux personnages wink) : histoire prenante, ambiance oppressante à souhait, des influences lovecraftiennes, oui, mais aussi d'Alien (et même un peu de Predator). Le scénario de Dorison est assez classique, avoue sans peine ses modèles, donc, mais c'est efficace, intelligent, bien mené : bref, ça fonctionne bien. Une des bonnes idées, selon moi, est de raconter l'histoire sur deux "fronts" : celle dans le sous-marin et celle dans le sanctuaire, toutes deux assez éprouvantes.

J'ai un peu plus de réserves concernant le dessin de Bec, notamment parce que j'ai plus d'une fois eu du mal à faire la distinction entre les physionomies de certains personnages. Mais son style réaliste colle bien avec l'histoire : ça fait cinoche, quoi...
Et à ce propos, outre les tronches de Bruce Willis, Scott Glenn et Johnny Depp, il m'a semblé reconnaître aussi Beau Bridges et Matthew Mc Connaughey, je crois...
Bref, c'est quand Bec dessine des têtes d'acteurs que tout le monde connaît qu'on parvient à les distinguer vraiment des autres personnages et ce n'est pas très flatteur pour un dessinateur.
Soit.

Pour terminer, je n'ai pas très bien compris la fin ou du moins, j'ai des doutes sur les trois dernières planches (et apparemment je ne suis pas le seul dans ce cas).

Excellente BD, en tout cas.
Pour ceux qui aiment les histoires et les ambiances des nouvelles de HPL... et les autres.

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#30 2013-03-13 20:52:43

Pickman
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Re: Inspiration lovecraftienne implicite

Il me semble que la saga bien connue de Corbeyran n'a pas encore été mentionée ici (ou alors elle m'a échappé...).
Je suis en train de relire Le Chant des Stryges et de découvrir les autres séries dérivées (Le Maître de Jeu, Le clan des chimères, Le siècle des Ombres, etc...)

Et, de l'aveu même du scénariste Corbeyran, l'oeuvre de Lovecraft aurait été une des inspirations de la série :

Notre écrivain de référence pour la série est incontestablement H.P. Lovecraft. C'est à lui que nous devons l'envie de créer une nouvelle mythologie universelle.
Les Stryges, dans une certaines mesure, c'est un peu l'équivalent des « grands anciens », ces créatures de cauchemar si chères à cet immense écrivain.

Le propos de créer une mythologie dont les entités remonteraient à la nuit des temps (et dont la nature reste assez mystérieuse et... insaisissable) est en effet le (petit) point commun qu'on peut lui trouver.
Mention aussi à un ouvrage "impie" inventé pour l'occasion (Le Grimoire de Venoncius), écrit par un moine fou wink et évoquant les stryges. Un livre qui revient dans toute la saga...
Bien sûr, pour ce qui est des intrigues proprement dites et des personnages, il faut plutôt aller chercher du côté de X-Files (pour Le Chant des Stryges particulièrement) et le thriller fantastique moderne et/ou historique.

A noter également que le dessinateur du Chant des Stryges, Richard Guérineau, a justement signé les illustrations que l'on trouve sur les éditions J'ai Lu des ouvrages de HPL : http://www.stryges.com/pages/bonus/illus.php
Je n'avais pas encore fait le rapprochement.

Quoiqu'il en soit, voici également quelques clin d'oeil (plus anecdotiques mais amusants) à Lovecraft que l'on peut trouver dans Le Chant :

kraft10.jpg

charle10.jpg

lovecr10.jpg



A bientôt. wink

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#31 2013-03-14 23:32:36

Pickman
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Re: Inspiration lovecraftienne implicite

Oui, la plupart des scénarios de Cobeyran restent dans un registre "grand public", avec pas mal de ficelles (plus ou moins grosses). Et certains sont même franchement indigents, voir médiocres.
Weëna, Zodiaque ou pire : les Assassin's creed version BD... ne m'ont pas laissé un souvenir impérissable ^^.

Toutefois, il faut noter que Corbeyran fait aussi régulièrement de petites incursions dans un registre plus atypique avec des oeuvres comme Léa ne se souvient pas comment fonctionne l'aspirateur, La métamorphose (adaptation de Kafka), Archipel, Abraxas, Première neige, Le village qui s'amenuise.
Et autant de réussites à conseiller.

Sinon, je conseillerais surtout l'excellent Blackstone, qui est un cran au-dessus de ses séries B habituelles, dont le tome 1 est sorti en mars 2012 et dont j'attend toujours avec impatience la suite.
Cette histoire qui mêle la "fausse" magie (la prestidigitation) et la vraie (le fantastique) au XIXiè siècle est intéressante à plus d'un titre et son intrigue, encore assez mystérieuse, prenante.
La rivalité entre les deux magiciens et l'ambiance rappelle le film de Nolan Le Prestige, film que j'aime beaucoup.

Pas lu Le Territoire mais j'ai découvert grâce à elle les peintures énigmatiques de Ugarte.

Sympa l'illustration. Je ne connaissais pas. wink

Last edited by Pickman (2013-03-14 23:33:42)

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#32 2013-03-15 11:11:20

Renziz
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Re: Inspiration lovecraftienne implicite

Le chant des Stryges m'a laissé un goût d'inachevé, l'impression d'un catalogue des ficelles de la conspiration fantastique, sans vrai scénario : vala, y a des grosse bêtes qui intriguent dans l'ombre, des pontes du gouvernement sont impliqués, et quelques David Vincent/ Fox Mulder luttent pour dénoncer le complot. Quand le premier cycle s'est achevé, j'ai eu l'impression que rien ne s'était passé, et que rien de pertinent n'avait été révélé. Je suis en train de me relire Le Lièvre de Mars, bien meilleur à mon avis, et qui pulse plus, et révèle vraiment quelque chose, mais Cothias semble ne pas savoir comment conclure son intrigue, puisqu'on attend toujours la suite.

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#33 2013-03-15 23:08:43

Pickman
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Re: Inspiration lovecraftienne implicite

C'est une des lois du genre aussi. Un registre où les non-dits font partie intégrante de la trame.
Mais de là à parler d'absence de "vrai" scénario...

Et on en apprend nettement plus dans la saison 2 (qui est la saison charnière de la série, comme l'acte 2 d'une pièce en trois actes l'est au théâtre), avec pas mal de révélations. De même, les personnages évoluent vraiment.
La série, prévue dès le départ en 3 saisons de 6 albums chacune, reste bien plus cohérente et moins redondante que X-Files, qui de son côté s'est complètement enlisée à force de tirer sur la corde (9 saisons, je le rappelle... dont au moins quatre de trop et encore !). Et pour terminer sur un double épisode "conclusion" qui tenait carrément de l'arnaque.
Et tout ça parce qu'il était prévu d'encore rallonger la sauce avec des films au cinéma. Hors, le second film était tellement médiocre et même hors-sujet (un comble !) que la création de Carter s'est auto-détruite. Bien fait pour elle car X-Files est l'exemple même de la série ultra opportuniste qui a fini, fort logiquement, par se mordre la queue.
Je n'ai pas la même impression avec Le Chant des Stryges : Corbeyran sait manifestement où il va et la saison 3 bouclera bien l'histoire.
Et on est quand même loin des nombreux tours de passe-passe scénaristiques éhontés et des dialogues elliptiques (et faciles) à répétition de X-Files.

Voilà pourquoi, si la comparaison entre les deux est inévitable (et assumée par les auteurs), je préfère nettement cette BD à la série de Carter.
Et que j'arrive à continuer à la lire.
Et sans être ni très original ni "transcendante", je trouve que Corbeyran s'en sort plutôt bien (même si j'aurais aussi des réserves à formuler mais je ne vais pas m'étendre là-dessus...) dans l'exercice (difficile) du long feuilleton.
Il n'a d'ailleurs pas toujours eu le même savoir faire, notamment avec, dans un autre genre, Weëna où, au long des 8 tomes que comptent la série, j'ai effectivement eu l'impression qu'il ne s'était quasiment rien passé.

Last edited by Pickman (2013-03-15 23:19:11)

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#34 2013-03-17 08:08:56

Renziz
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Re: Inspiration lovecraftienne implicite

Hum ! Ton plaidoyer m'incite investir dans la saison 2, histoire de voir. Promis, mais avant, je termine l'ensemble Arcanes/ Arcanes majeurs / histoire secrète, bien plus riche à mon gout. Le côté délayage de Corbeyran me fait penser aux astuces scénaristiques des comics américains des années 70, où l'auteur nous flanquait un objet/personnage mystérieux qui faisait une fugace apparition à chaque épisode, sans rien révéler, et nous refiler une explication capillotractée au bout de 3 ans. Len Wein, et Bill Mantlo étaient des spécialistes du genre (le pire, Roy Thomas, et son organisation facteur 3). Je me suis toujours demandé si eux même savaient ce qu'était ce mystère. En comparaison, Bendis, ou Ellis, qui ont "des biscuits", nous livrent du matos, sans faire durer (Ah ! Planétary).

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#35 2013-03-17 21:37:22

Pickman
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Re: Inspiration lovecraftienne implicite

@ KADATH :

J'y penserai, Kadath. wink
Je m'intéresse en effet beaucoup à la BD, qui représente même le trois quart de mes lectures environ.
Un article sur Corbeyran ? Why not ?
Ou plus spécifiquement sur sa saga des Stryges peut-être (ce qui me conviendrais mieux).
J'avais justement l'intention de rédiger un dossier/article sur le sujet mais ne savait à quel site le proposer (comme on dit "à quel saint se vouer" wink).

Seul hic : j'ai vu que les BD sur Wiki étaient classées par décennie. Pour l'article auquel je pense, ce serait difficile : primo, les séries chevauchent parfois deux décennies et secundo (surtout), j'aurais préféré ne pas m'éparpiller et réaliser un article homogène sur les 5 séries qui composent la saga.

Il faudra de toute façon attendre que j'ai pu tout lire (il me reste encore les 6 tomes du Clan des Chimères et les 3 des Hydres d'Arès...).
Et du temps pour le rédiger car, en prenant en compte les 5 séries (soit 34 tomes actuellement !), ça risque d'être consistant si je veux faire les choses bien et pas seulement en style télégraphique.
Je ne peux donc pas te promettre qu'il sera p'tit smile

Quand je serai mûr et que je saurai de quelle manière un tel article pourrait être inclu sur le site, j'en reparlerai.


@ Renziz :

C'est drôle car, de mon côté, j'ai vite laissé tomber la saga Arcanes.
Il faut dire que je n'aime pas le travail de Pécau en général.
Ce scénariste a de bonnes idées de départ mais, en revanche, leur traitement est souvent bancal pour moi.

Pour Arcanes et Arcanes majeurs, j'ai trouvé l'idée (pourtant intéressante) des cartes mal exploitée, facile, voir confuse.
Je n'ai jamais compris comment des cartes censées influer sur le hasard permettaient, par exemple, à un de ces utilisateurs de provoquer une panne de voiture ou enrayer une arme (???)
Les moteurs ne fonctionnent pas au hasard, ni les flingues !
Ce n'était ni subtil ni logique d'après moi. Et même idiot.
Quant à Histoire secrète, c'est une série qui pêche aussi : trop de tomes, trop de grosses ficelles pour vouloir coller à tout prix avec le thème : les albums que j'ai lu m'ont paru trop vite torchés et l'exploitation jusqu'au boutiste m'a lassé.

Quant aux autres productions de Pécau, c'est encore et toujours les mêmes défauts que je pointe.
La série Jour J : thème de l'uchronie mal exploitée à nouveau (qui n'est le plus souvent qu'un décor-prétexte à des histoires banals).
Et Le Grand Jeu : autre uchronie... d'une grande confusion, à cause d'ellipses énormes dans la narration qui la rend difficilement compréhensible.

Bref... j'ai pourtant pas mal insisté avec Pécau (comme on le voit wink) mais vraiment, rien ne m'a convaincu.
Il a des idées mais pour ce qui est de les agencer, c'est autre chose...

Comme quoi les goûts et les perceptions divergent vraiment d'un lecteur à un autre. smile

Note que, pour être honnête et comme je l'ai déjà dit, Corbeyran n'est pas toujours très bien inspiré non plus.
Le Maître de Jeu, par exemple, j'ai dû me forcer un peu pour le lire. Et les dessins étaient tout simplement moches et collant mal à la saga des Stryges.

Dans les deux cas, ce sont de simples faiseurs de séries B qui utilisent des ficelles souvent... grosses comme des cordes d'amarrage !
Et la différence entre l'un et l'autre (et notre adhésion ou pas) ne tient souvent qu'à quelques détails.

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#36 2013-03-19 01:17:42

Pickman
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Re: Inspiration lovecraftienne implicite

KADATH wrote:

Donc tu pourrais classer ton article à la date de parution du premier album en 1997 dans la décennie 1990. Autre possibilité, placer l'article en fin de classement en indiant la date de création et la date de fin de cycle etc...

Oui j'avais pensé à cette éventualité (Le Chant des Stryges dans les années 90, même si la série continue aujourd'hui, Le Siècle des Ombres dans les années 2000, etc...).
Toutefois, la seconde possibilité me plaît davantage car elle me permettrait de tout rassembler en un seul article et ainsi s'inscrirait davantage dans la perspective d'un vrai "dossier Stryges" comme j'en avais l'intention et pas une suite de chroniques éparpillées des différentes séries.


Petite question au spécialiste que tu es: en vérifiant sur Bedethèque, je constate que la série est arrivée au tome 15 qui s'appelle "Hybrides" avec comme indiquation du site Bedetheque :
"Edition spéciale, tirage unique de 400 exemplaires numérotés et signés. Sortie au festival international de la BD Angoulême 2013."

Cet album est-il un supplément au Tome 14 "Enlèvements" ou la suite logique du cycle?...

Le tome 15, "Hybrides", est bien l'album suivant de la série et non une sorte de 14-bis.
L'édition normale sortira le 17 avril 2013.
Quant à l'édition spéciale dont tu parles, elle a été réalisée spécialement ("en primeur") pour le Festival d'Angoulême (31 janvier au 3 février 2013).

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#37 2013-03-21 21:24:21

Renziz
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Re: Inspiration lovecraftienne implicite

Effectivement, les goûts et les couleurs ! Je n'aime pas tout chez Pecau, et j'ai détesté le grand jeu que j'ai laissé tomber dès le tome 1. Quant à l'influence des cartes sur les flingues ou les moteurs, une arme à une chance de s'enrayer plus ou moins importante selon la fenêtre d'éjection, dans le cas d'un révolver, une cartouche de faire long feu (imagine, sur un pas de tir, un crétin qui se retourne en clamant incident de tir, et la balle qui part seulement à ce moment là ! Les coups de latte qu'il s'est ramassé n'ont pas faits long feu, eux), c'est la même chose pour un moteur : une durite qui lâche, une bielle qui coule, et même une courroie d'alternateur qui pète, et vient bousiller la courroie de distribution en se glissant dans son carter (si je tiens le "cartier" qui m'a fait le coup à 2h du matin en pleine cambrousse meusienne, il passera un sale quart d'heure), comme tu le vois, rien d'illogique dans tout cela, quand on a un minimum de vécu ( heureusement, pour la Meuse, il y a les potes et les téléphones portables). J'aime aussi l'idée de capter la chance, comme c'est expliqué, entre autre, dans le premier tome d'arcane majeur, avec la tragédie de l'Indianapolis, (narrer autrefois par l'inénarrable Pierre Bellemare, sur Europe 1, ça c'est de la référence ! :lol). Il y a aussi la notion de rétro synchronicité, les cartes changent un événement dans le passé (comme ce mur qui transforme une rue en impasse dans la dame de Prague). Ce que j'aime chez Pécau, c'est sa grande connaissance de l'histoire, et ses explications occultes des événements (je crois qu'il a été prof d'histoire dans une autre vie), il fournit de la "matière" en plus des incontournables du complot, tandis que Corbeyran me donne l'impression d'en rester à ses fameux incontournables, sans rien entre, ça délaye, ça délaye, on gagne du temps en saupoudrant, pas toujours finement : la séance d'escalade dans emprise par exemple (mais qu'est ce que ça vient f... là ? En plus, des pros qui partent crapahuter comme pour une balade dans les bois. Ayant pratiqué l'escalade, et la randonnée en montagne, je trouve que ça faisait scénariste qui ne se documente vraiment pas sur ses sujets).

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