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Au sujet de mon nouveau fil :

- Au delà de Lovecraft dont j'ai quasiment lu tous les ouvrages, je me suis toujours intéressé aux énigmes anthropologiques à "tendance océanique" ( si j'ose dire ), certainement influencé, dans ma jeunesse, d'un côté par Thor Heyerdhal ( le fameux navigateur du Kon-Tiki ) et d'autre part par des dessinateurs tels que Jacobs ( Blake et Mortimer ) et Pratt ( Corto Maltese ).

Thor Heryerdhal eut aussi l’avantage de me faire connaître l’ethnologie et surtout les religions anciennes, tradition et superstitions des peuples que l’on disait primitifs et que nous nommons aujourd’hui, "peuples premiers", surtout ceux habitants près des eaux, mers, fleuves et rivières.

Puis, suite à des influences diverses dont certaines au niveau professionnel, je me suis intéressé au fonctionnement du cerveau humain : ses capacités insoupçonnées et ses dérives. J’ai lu différentes ouvrages de vulgarisation sur la question dont l’excellent ouvrage de Lucien Israël, intitulé : « cerveau droit, cerveau gauche » qui m’amena presque directement à connaître les recherches sur la question du Pr Julian Jaynes.

J’ai été toujours frappé par ce conditionnement que peuvent avoir eu notre ancêtres vis à vis des puissances occultes et particulièrement à celles des ancêtres disparus souvent assimilés ou accompagnés dans ce souvenir à un panthéon zoomorphiste qui très vite se transforma en bestiaire fantastique peuplés de monstre plus ou moins cauchemardesque : les anciens égyptiens n’avaient ils pas 7 ou 8 dieux locaux et manifestation divines pour représenter le bélier et au moins une quinzaine de dieux locaux ou pour représenter le faucon ?

Les travaux du Pr Jaynes et du Dr Sheldrake que j’ai le plaisir d’étudier me confortèrent dans l’idée que l’esprit humain, surtout ancestral, est capable de ressentir, d’imaginer et de concevoir des « choses » que notre esprit moderne très cartésien et formaté par les médias finit par ne plus percevoir du tout.

Lovecraft, quoique considéré comme illuminé, fut une de ses personnes « hors du temps » qui bien que vivant dans le monde moderne, dut ressentir ces impressions qui souvent n’appartiennent  qu’aux peuples primitifs : des sensations, qui furent celle aussi d’un homme comme Edgar Poe, restent intéressantes à analyser et surtout à comprendre, car aujourd’hui les angoisses restent diffuses et enterrées à coups de tranquilisants et/ou d’anxyolitique. Cela permet d’enfermer les démons intérieurs, mais pas de les maitriser.

J'essayerais d'en dire plus un peu plus tard...

Last edited by admin (2016-09-27 14:02:07)