The Festival, 1923.
(Illustration © Giacomo Carmagnola)
Rédigé en 1923, Le festival est un texte typique de la veine lovecraftienne des années vingt : histoire courte, ambiance glauque et malsaine, lieu et époque indéfinis, fin apocalyptique…
Le soir de Noël, un jeune homme revient dans la ville de ses ancêtres, Kingsport, pour y passer le réveillon… En fait de réveillon, il va assister à une affreuse cérémonie, Yuletide, fondation païenne de Noël, où des dégénérés vont se livrer à des lieues sous terre au culte d'une immonde flamme verte éternelle…
Ce texte met en avant tout le vocabulaire malsain de la dégénérescence, de l'écoeurement et de la maladie. Dès les premières lignes, l'atmosphère répugnante est posée, et celà va en s'empirant. Lovecraft nous emmène jusqu'à une fin peuplée d'être cauchemardesques et clôturée par une citation du Necronomicon. L'horreur à l'état pur.